Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969
Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.
« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »
Jonas Mekas
« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »
Jonas Mekas, 1972
« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »
P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997
« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »
Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000
不过不失，比起东方快车，这部没有什么可探讨的议题或道德观念，只是讲爱情让人什么事情都做得出来。电影的一开始也演了一大段与尼罗河谋杀没有太大关联，只是关于大侦探出身的情节。可以看的，纯粹就看故事里埋了什么细节和伏笔，看看大侦探的推测顺不顺。唯一比东方快车厉害的就是，这部死的人比较多。
美妆和时装还有婚礼旅拍广告？
怀疑就是全部卡司加编剧导演等人想公费集体去埃及豪华游一趟而已，除了埃及美景，实在是没有任何可取之处了
在伪纪录片中突然出现配乐是一件很出戏的事情，个人感觉为了烘托气氛可以用背景噪声来代替，如《老无所依》里的火车的经过声和气流声，所以很喜欢the empty wake在这里非常巧妙了运用了外面的警报声和逐步逼近的飓风噪音。个人认为最差的是第三个（貌似还是最多人喜欢的😂），廉价的3d游戏视效实在有些无法忍受了，那位特警大哥子弹都停了你为啥还继续抖呢😂
布莱纳爵士的才华永远赶不上他的自恋程度，锤子哥忍辱负重的和女神做了三次再动手，真是委屈了。
02/21 九洲IMAX 剧情整合过多，角色性格突然都不鲜明了，色情女作家塞勒姆太太多可爱啊，在那些代表生殖崇拜的公羊头斯芬克斯中雀跃，多美好的场景。然而全没了，卡纳克都没了，只剩阿布辛贝，女作家变女同志，我真不知道哪个更ZZ正确一些。波罗探长，为有色人种平权全靠你了！
虽然是老故事，但看女主很能打，还是去兴隆湖看了
构图和布光都上佳，调度一开始差劲一些，上船之后也渐入佳境了。虽然特效做得真的很美了，但多一点实拍还是会更好，那份恢宏壮美真的是不一样。我觉得比较突出的问题还是太追求凸显效果了，的确推理准确，分析明晰，每一个空间的场景设计布置都很好，回忆还原画面感很强，但极大弱化了主角相关之外的人物和环境，有点像游戏的情节推进了，或者说以上这些在柯南中非常合适，可这是一部电影啊。整体来说在影片质感的营造上相比《东方快车谋杀案》还是进步的。满口不离的爱情似乎才是这部电影想要探讨的主题，爱情是太过高级的奢侈品，它怕时间、怕人心，怕一切本不可怕的东西，它让人失去理智、不择手段。最后的结尾还颇有诗意地停留到这个主题，波洛剃掉胡须露出了伤疤，在打烊的酒馆里重拾起直面自己过去的勇气。
救命，太可怕了，让人当场取消alist再也不想为了薅羊毛强行去电影院。颜值萎败（+演员本人debuff）的阿米锤演这么个莫名自带性瘾魔咒的男狐狸精谁吃得下呢，所有完全不性感的公共场合play都使我满脑乱ring“why dont we do it in the road”来缓解恶心感；金字塔特效过时得我全程惦记没打完的刺客起源，镜头和光影和剪辑全部业余得令人叹服。剧本做了一些干瘪死板的耸动改编，点缀了零零星星的white supremacy凝视和说教，头尾拧成了徒劳自恋的波洛故事尴尬补完。（以及我实在不想再听英国演员凹法语口音了，jane birkin也就算了，这么多年过去了何必何必）
反转挺有意思，一切都展示给观众了，但是需要一点儿化学或者美术知识才能注意到。遗憾之处在于请了盖尔加朵，但是既没有展示她的力量感，妆容也没有展示她的美。另外感觉前中期有很多环节不完整，是因为时长缘故被删减了吗？
这版波罗目前出了两部阿加莎最有名的两部小说改编的电影，实在改编的太烂了。波罗本来就是主角，没必要再给自己加那么多戏了。导演是鬼迷心窍了还是表现欲太强了？
IMAX2D包场。热恋中的人都是疯子，CG出戏，
1.这黑白片开头，都有点怀疑：我是不是看错电影了&肯尼思·布拉纳是不是《贝尔法斯特》拍上瘾了？2.绿幕特效镜头过多导致不时让我感受到抠图效果；3.之前在国内上映过的《死侍2：我爱我家》里就有一对女同性恋情侣；4.查下了Box office的成本票房数据，上一部《东方快车谋杀案》赚了，这一部《尼罗河上的惨案》亏了？5.查了下热评提到的鲁荣渔2682号惨案（2010年12月，鲁荣渔2682号渔船载33名船员出海，2011年8月12日，被中国渔政船拖带回港时，船上只剩11名船员，历时近两年的侦办和审理，11人被判杀害22名同伴。2018年2月8日，中国裁判文书网公布裁定书显示，最高法已于2017年3月23日核准“太平洋大逃杀案”中的5名主犯死刑。）看着相关来龙去脉的介绍，想着：如果故事能过审，又有《菲利普船长》级别的制作团队将其拍成电影的话……哎，想想就好……
肯导的表演&导演风格还是一如既往的油腻和抓不住重点
前面五六分钟战争戏以为看错电影，后面半个小时才上船，一个小时神奇女侠终于死了，后面一个小时又臭又长看的昏昏入睡
就只是“把这个故事勉强拍出来了”，几乎没有在新时代给观众传递阿婆的魅力。镜头质感不错，但仅限开篇铺垫阶段，中间部分舞台剧感很强。推理，尤其最后的解密相当之弱，一个个审问本就是种古典办案手法，影片似乎也没指望带着观众抽丝剥茧只是赶流程。“爱情”这个主题几乎外露得要直接糊脸。头尾给波洛加感情戏完全不明就里，这个系列从《东方快车》开始，似乎就铁心要以平凡普通人的套路塑造最伟大的侦探之一。
充斥着自我满足的加戏和政治正确的意淫，本该好好处理的情节则四分五裂，添油加醋，难以自圆其说。啃泥对阿加莎完全误解之处正在于自作聪明地改掉最后一个死者拆散了那对旁观爱之悲剧后获得新生的情侣。波洛的故事从来不完全关于他，侦探只是折射万象，照出真相的镜子。可惜原作对人物的温柔在此变成了啃泥无尽的自恋。希望他老人家早日放过阿加莎并停止浪费胶片。
看点：《性教育》的女主艾玛演技超赞，加朵反而不适合这种有点夸张的角色；两位的美还是很美的。构图打光也是极致，我是一种很喜欢这个系列的美术。（也是肯导牛逼的地方）
比Branagh《东方快车》氛围营造要更像侦探片了，可黑人情节强行塞入得太过火了，生怕ZZ立场不够鲜明，重点是还跟主线基本没任何相关性，爱情的立论空虚得很爆炸。唯一亮点是Tom Bateman的演出。
就真的没必要翻拍 ┓(´∀`)┏ 以及，别靠近男人，会变得不幸。
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